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Fiche Métier d’avocat fiscaliste

Fiche Métier de Notaire
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L’avocat fiscaliste est un professionnel du droit fiscal qui fournit des conseils aux entreprises et aux particuliers pour la mise en œuvre de projets tels qu’une acquisition, une fusion, une donation, etc. Il contribue au montage du dossier financier en tenant compte de l’impact fiscal du projet. Cet article vous donne toutes les informations nécessaires pour devenir avocat fiscaliste.

Pour devenir avocat fiscaliste, il est nécessaire de suivre une formation de niveau BAC+4 et de réussir le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA). Les études peuvent se faire en alternance. Une fois le diplôme obtenu, l’inscription au Barreau est obligatoire. Il n’y a pas de limite d’âge pour le recrutement.

 

Quelles sont les missions, les tâches et les fonctions d’un Avocat Fiscaliste ?

Quotidien de ce métier

 

Les missions principales d’un avocat fiscaliste sont :

  • Analyser des documents juridiques et fiscaux ;
  • Élaborer des stratégies fiscales pour les entreprises et les particuliers ;
  • Assister et conseiller ses clients dans leurs projets ;
  • Suivre les évolutions réglementaires et normatives ;
  • Informer et former ses clients sur leurs obligations fiscales ;
  • Rédiger des actes juridiques et des contrats ;
  • Assurer des missions de conseil et de contentieux devant les tribunaux.

 

Un avocat fiscaliste travaille en général pour des entreprises importantes, nationales ou internationales, pour lesquelles il offre des conseils juridiques, fiscaux et économiques. Il peut également offrir ses services à des particuliers.

En tant que conseiller fiscal, il est chargé de trouver la meilleure solution fiscale pour ses clients, quel que soit leur projet (délocalisation, acquisition, investissement, legs, succession, etc.), et de prédire les conséquences fiscales qui en découleront.

Afin de cerner les demandes de son client, l’avocat fiscaliste commence par un audit. Une fois le projet défini, il cherche la manière la plus économique pour son client, en respectant les lois fiscales. Il rédige alors un bilan fiscal qu’il remet au client, qui peut choisir de mettre en œuvre les recommandations seul ou de mandater l’avocat fiscaliste pour les mettre en place et en assurer le suivi.

Principales missions quotidiennes :

  • Conseil en fiscalité
  • Suivi du calendrier des obligations fiscales
  • Collecte des données déclaratives
  • Structuration des investissements
  • Opérations de fusion/acquisition
  • Documentation des prix de transfert
  • Maintien de la conformité fiscale
  • Contrôles fiscaux
  • Gestion des contentieux avec l’administration
  • Rédaction du résultat fiscal
  • Optimisation patrimoniale
  • Veille fiscale, etc.

À noter : lorsqu’il exerce en cabinet fiscal, l’avocat fiscaliste doit maîtriser les subtilités fiscales de plusieurs secteurs d’activité (agroalimentaire, média, pharmacie, technologie, etc). Il peut choisir de se spécialiser dans des métiers comme :

  • Avocat fiscaliste entreprise : chargé du montage financier des différentes phases de la vie d’une société (création, fusion, implantation à l’étranger, etc.), il aide aussi l’entreprise à gérer son patrimoine. Il peut aussi intervenir en cas de contentieux pour protéger les intérêts économiques de l’entreprise.
  • Avocat fiscaliste international : il effectue les déclarations de TVA dans chaque pays où se trouve l’entreprise et valide les résultats fiscaux calculés par les conseils étrangers.
  • Avocat fiscaliste particulier : il accompagne ses clients particuliers dans leurs déclarations d’impôt, calcule les droits de mutation (donation, succession) et régularise la situation de clients français qui détiennent des fonds à l’étranger.
  • Conseil en fiscalité du dirigeant : il aide les chefs d’entreprise à optimiser leurs rémunérations en choisissant le régime d’imposition le plus adapté au statut juridique de leur activité.

Les avocats fiscalistes sont majoritairement des hommes, mais le métier tend à se féminiser.

Pour ses rendez-vous, l’avocat fiscaliste porte généralement un costume (chemise, cravate, veste et pantalon), et des chaussures de ville. Tandis qu’en travaillant à son cabinet, il peut se permettre une tenue plus décontractée (chemise, jean, baskets).

Son outil principal est son ordinateur, sur lequel il utilise des logiciels de gestion de la fiscalité. Du fait de la numérisation des données, il est de moins en moins amené à travailler avec des documents papiers, mais il peut avoir besoin de bannettes et de chemises de rangement.

Compétences nécessaires et qualités essentielles

 

Le fiscaliste est une personne passionnée par les chiffres et les lois, munie d’un sens de l’analyse et de la synthèse remarquables.

La rigueur et l’organisation sont nécessaires pour accomplir ses tâches avec une grande précision.

De plus, une grande patience et une grande maîtrise de soi sont indispensables pour traiter les données abondantes dans un temps limité.

Le sens de la diplomatie et de la communication est essentiel pour pouvoir communiquer avec le client et avec l’administration fiscale.

La curiosité et le professionnalisme sont nécessaires pour rester informé des nouvelles réglementations fiscales.

Le secret professionnel est requis pour le bon déroulement de ce métier et la connaissance d’une langue étrangère est un plus.

Le salaire mensuel d’un débutant est d’environ 2.250 € brut par mois + primes et avantages. Évoluer dans ce métier est possible et peut s’effectuer par une spécialisation ou une promotion. Quelques postes peuvent être occupés : avocat fiscaliste senior, responsable formation, directeur juridique, etc.

Découvrez les rémunérations d’un avocat fiscaliste et son évolution de carrière ! En entreprise, le salaire d’un avocat fiscaliste va de 1.750€ net à  3.900€ net. En cabinet, les rétrocessions d’honoraires peuvent aller de 1750€ brut par mois (2.925€ net) à 4667€ brut par mois (5.200€ net). L’avocat fiscaliste a la possibilité de devenir manager fiscal, de se spécialiser ou de monter son propre cabinet. En savoir plus ici !

Comment devenir Avocat Fiscaliste ? Les diplômes, études et concours à passer

Pour devenir Avocat Fiscaliste, il est nécessaire de décrocher le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA). Mais avant cela, il est exigé d’obtenir un diplôme à BAC+4 minimum (Master 1).

Ce parcours commence par une Licence en Droit (général, fiscal, des affaires, etc.) et se poursuit avec un Master :

  • Master Administration Fiscale,
  • Master Droit Fiscal de l’Entreprise,
  • Master mention Droit Fiscal, etc.

Ces formations peuvent être suivies en alternance entre l’université et le monde du travail, et donner lieu à une embauche à l’issue du cursus.

De plus, un candidat titulaire d’une formation d’école de commerce peut également accéder au métier d’Avocat Fiscaliste s’il a choisi une option « droit fiscal ».

Lors de ce Master en Droit Fiscal, l’apprenant étudie des matières telles que :

  • l’imposition du chiffre d’affaires et des bénéfices,
  • le droit du financement,
  • la fiscalité des particuliers,
  • l’optimisation de la fiscalité des entreprises,
  • le droit fiscal international et européen,
  • le suivi des procédures fiscales…

Une fois le Master 1 obtenu, l’étudiant peut suivre une formation spécialisée dans un Centre Régional de Formation Professionnelle d’Avocats (CRFPA) afin de préparer le CAPA, qui se déroule sur concours.

Pour s’y préparer, il peut également s’inscrire dans un Institut d’Études Judiciaires (IEJ) pour une durée d’un an.

Les 18 mois de formation dans le CRFPA sont composés de :

  • 6 mois d’enseignements pratiques,
  • 6 mois consacrés au projet pédagogique individuel,
  • 6 mois de stage en cabinet d’avocats.

Une fois cette étape réussie, le candidat doit passer l’examen du CAPA, composé d’épreuves orales et écrites.

Une fois le CAPA obtenu, il prête serment et demande son inscription au tableau de l’Ordre du barreau de son choix.

De plus, d’autres professionnels du droit (administrateur judiciaire, juriste, notaire, …) peuvent également postuler auprès d’un barreau pour devenir Avocat Fiscaliste, sous conditions.

 

Synonymes et professions proches : avocat, comptable, expert comptable, assistante juridique, manager fiscal, directeur financier.
Niveau d’études requis : BAC+4 et Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA).
Alternance : oui.
Salaire de début : 50€ brut par mois + primes et avantages.
Statut : salarié, libéral.
Limite d’âge pour le recrutement : aucune.

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1 réflexion sur “Fiche Métier d’avocat fiscaliste”

  1. Avatar
    Moreau Lucille

    En tant que future avocate fiscaliste, cette fiche métier m’a été très utile pour mieux comprendre les missions et aptitudes requises pour cette spécialisation. Les différentes responsabilités de l’avocat fiscaliste sont clairement expliquées et cela m’a permis de me projeter dans cette carrière passionnante.

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