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Salaire AESH – accompagnement élève en Situation d’handicap

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Le travail d’un Accompagnant Élève en Situation Handicap (AESH) est d’aider des élèves en difficulté à suivre leurs cours et à intégrer une école. Mais quel salaire un AESH reçoit-il pour faire son métier? Comment peut-il progresser dans sa carrière?

 

Quel est le salaire et les avantages en nature des Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap ?

Les AEHS sont embauchés dans le cadre d’un contrat de droit public et ne sont pas des fonctionnaires. Néanmoins, les établissements appliquent une grille de rémunération officielle qui est équivalente à celle des fonctionnaires.

Les AEHS bénéficient de 8 échelons, chacun correspondant à un indice de rémunération. En temps plein, le salaire mensuel brut d’un Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap varie de 1 520 € (environ 1 240 € net) à 1 700 € (environ 1 390 € net).

Notons que plus de 60 % des AESH travaillent à mi-temps. Dans ce cas, le calcul de la rémunération est plus complexe. Néanmoins, on peut estimer qu’un agent à l’échelon 1 gagne environ 900 € brut par mois, ce qui correspond à 740 € net.

En complément de leur salaire, les AESH bénéficient de différentes primes et indemnités. Ainsi, ils peuvent percevoir l’Indemnité de Résidence (selon la zone où ils travaillent), le Supplément Familial de Traitement (en fonction du nombre d’enfants dont ils ont la charge) et l’Indemnité pour Frais de Transport des Personnes (remboursement de la moitié du prix des abonnements aux transports en commun).

Depuis janvier 2021, les AEHS peuvent aussi prétendre à une indemnité de fin de contrat lorsque leur contrat à durée déterminée arrive à échéance et n’est pas renouvelé.

Quels sont les possibilités d’avancement pour un accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) ?

Les possibilités d’évolution au sein du même corps de métier sont très limitées. Une promotion vers un niveau supérieur n’est pas automatique et doit être réexaminée à chaque nouveau contrat, qui est renouvelé tous les 3 ans dans le cas d’un contrat à durée déterminée (CDD). Même aux niveaux supérieurs, il n’existe pas de postes à responsabilité ou d’encadrement. Ainsi, pour progresser, un AESH devra se tourner vers d’autres métiers du domaine social et éducatif, tels que l’éducateur spécialisé, le moniteur éducateur ou l’éducateur de jeunes enfants. Ces professions sont mieux rémunérées, mais l’accompagnant devra suivre une formation complémentaire pour pouvoir les exercer.

Pour être en mesure d’exercer un emploi d’AESH, il est indispensable de détenir un Baccalauréat ou le Diplôme d’État d’Accompagnement Éducatif et Social (DEAES), mention Accompagnement à l’éducation inclusive et à la vie ordinaire.

La fusion de ce diplôme avec le Diplôme d’État d’Aide Médico-Psychologique (DEAMP) et le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) permet à l’accompagnant qui a obtenu son diplôme d’accéder à une formation plus courte pour se spécialiser dans l’une des deux autres spécialités :

  • Accompagnement de la vie à domicile,
  • Accompagnement de la vie en structure collective.

Une fois l’une de ces spécialités acquise, il pourra évoluer vers d’autres professions dans le domaine des soins à la personne, telles que l’Aide médico-psychologique ou l’Auxiliaire de vie sociale.

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