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Quel est le salaire d’une puéricultrice

Assistante maternelle avec un bébé
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La puéricultrice est une professionnelle qui s’occupe des nourrissons au sein de structures telles que les crèches, les maternités ou les services de PMI (Protection Maternelle et Infantile). Quels sont les avantages salariaux et l’évolution de carrière possibles pour ce métier ?

Quelle est la rémunération d’une puéricultrice, comprenant salaire et prime ?

Rémunération d’une puéricultrice dans la Fonction Publique

Une puéricultrice qui travaille pour une structure publique (crèche, PMI, hôpital…) est un fonctionnaire dont le salaire est déterminé selon une grille indiciaire nationale en fonction du grade et qui évolue tous les deux à quatre ans. Les puéricultrices qui choisissent d’exercer leur métier en crèche ou dans une structure d’accueil de jeunes enfants font partie de la Fonction Publique Territoriale (FPT) alors que les infirmières puéricultrices relèvent de la Fonction Publique Hospitalière (FPH).

Voici le salaire mensuel brut des puéricultrices fonctionnaires (hors primes) :

  • Puéricultrice de classe normale : de 1.977€ brut par mois (échelon 1) à 2.638€ brut par mois (échelon 8).
  • Puéricultrice de classe supérieure : de 2.225€ brut par mois (échelon 1) à 2.938€ brut par mois (échelon 7).
  • Puéricultrice hors classe : de 2.043€ brut par mois (échelon 1) à 3.083€ brut par mois (échelon 10).

Les Infirmières Puéricultrices Diplômées d’État (IPDE) ont un cadre d’emploi avec un salaire en fonction du grade (hors primes) :

  • Infirmière puéricultrice grade 2 : de 1.977€ brut par mois (échelon 1) à 3.383€ brut par mois (échelon 11).
  • Infirmière puéricultrice grade 3 : de 2.413€ brut par mois (échelon 1) à 3.580€ brut par mois (échelon 9).

En plus de ce salaire de base, les puéricultrices qui travaillent dans la fonction publique perçoivent des primes et indemnités communes à tous les fonctionnaires : 

  • Indemnité de Résidence (IR),
  • Indemnité de frais de déplacement (IFD),
  • Prime De Service (PDS),
  • Supplément Familial de Traitement (SFT), etc.

L’IPDE (Infirmière Puéricultrice Diplômée d’État) reçoit plus de primes car son emploi à l’hôpital implique des contraintes et des risques particuliers. Par exemple, elle bénéficie de l’indemnité de Sujétion Spéciale (ISS) et de majorations pour le travail en soirée, les week-ends et les heures effectuées de nuit et le dimanche.

La puéricultrice qui travaille dans la fonction publique territoriale peut faire jusqu’à 220 heures supplémentaires par an qui lui sont rémunérées avec une majoration minimale de 10%. Elle bénéficie de 25 jours de congés payés par an pour un contrat à temps plein, et de congés pour événements exceptionnels.

Rémunération d’une puéricultrice dans le secteur privé

La puéricultrice peut également exercer ses fonctions dans le secteur privé (association dans le secteur de la petite enfance, clinique, crèche d’entreprise, fondation d’utilité publique, micro-crèche privée, union mutualiste sanitaire et médico-sociale, etc.). Dans ce cas, le salaire n’est pas fixé par une grille indiciaire nationale, mais dépend de la convention collective nationale de son secteur d’activités.

Evolution salariale moyenne des puéricultrices du secteur privé : 

  • Puéricultrice débutante : 2.200€ brut par mois en moyenne (1.716€ net).
  • Puéricultrice expérimentée : 2.400€ brut par mois en moyenne (1.864€ net).

Le secteur privé peut aussi verser des primes, si c’est prévu par la convention collective applicable.

Salaire et avantages d’une puéricultrice expérimentée

Une puéricultrice du secteur privé peut prétendre à un salaire moyen brut de 2.800€ par mois (2.184€ net).

  • En plus de son salaire de base, elle peut bénéficier de primes et indemnités conventionnelles comme l’ancienneté, pour les missions nocturnes ou les travaux le dimanche.
  • Elle peut également profiter des avantages sociaux proposés par l’employeur : véhicule et téléphone de fonction, intéressement, prime SEGUR, chèques vacances, etc.

Évolution professionnelle d’une Puéricultrice

La puéricultrice peut évoluer au sein de son établissement en tant que chef de service ou encore directrice des services de PMI. Elle peut également se spécialiser dans un domaine et devenir responsable de formation ou formatrice.

Si elle le souhaite, une puéricultrice peut également obtenir un diplôme complémentaire pour accéder à des fonctions de cadres supérieurs.

Évolution de carrière d’une Puéricultrice dans la Fonction Publique

L’avancement des puéricultrices fonctionnaires se fait généralement par paliers.

Une fois qu’elles ont atteint un certain niveau d’ancienneté, elles peuvent effectuer une demande de promotion pour un grade supérieur : puéricultrice de classe supérieure, …

Certaines puéricultrices optent également pour un concours interne de la fonction publique pour évoluer vers un autre secteur d’emploi, tel que puéricultrice cadre de santé.

Cela leur permet notamment de prendre en charge un service de pédiatrie à l’hôpital ou de devenir directrice de crèche et coordinatrice petite enfance.

Évolution de carrière d’une Puéricultrice dans le Secteur Privé

L’évolution classique pour une puéricultrice travaillant dans le secteur privé est de se présenter à un concours de la fonction publique pour devenir puéricultrice territoriale (catégorie A) ou infirmière puéricultrice diplômée d’État (catégorie A). Cela lui fournit notamment une certaine sécurité de l’emploi.

Elle peut également choisir de se diriger vers d’autres métiers du domaine paramédical en validant les formations et concours correspondants : ergothérapeute, psychomotricienne, ambulancière, …

Le fait d’exercer en tant que puéricultrice libérale est moins courant, mais reste une option pour gagner en autonomie.

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