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Fiche métier de puéricultrice

Auxiliaire de puériculture
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Une puéricultrice est chargée de prodiguer des soins médicaux et d’assurer le bon développement des jeunes enfants dans des lieux tels que les maternités, crèches, PMI, etc.

Elle s’occupe des tâches suivantes :

  • Assurer le suivi médical et le développement des jeunes enfants
  • Accompagner les familles dans l’éducation et le soin des enfants
  • Conseiller les parents sur l’hygiène et l’alimentation
  • Accompagner les enfants dans leur prise en charge médicale
  • Fournir des soins courants aux enfants
  • Veiller à l’hygiène et à la sécurité des enfants
  • Évaluer l’état de santé et le développement des enfants

Le salaire d’une puéricultrice débutante en fonction publique s’élève à 1.949€ brut + primes. Elle peut évoluer en fonction de l’expérience et des compétences. Une fois en poste, il est possible de se spécialiser et d’évoluer vers des postes à responsabilité, comme directrice d’établissement ou formatrice.

Le métier de puéricultrice nécessite un diplôme d’État de Puériculture (DE). La formation est accessible après un BAC+2 et se déroule sur 2 ans (BAC+4). La formation est dispensée en partenariat avec un établissement sanitaire ou médico-social. Les cours sont assurés à l’université et en stage en milieu professionnel.

Une puéricultrice est responsable des soins médicaux et du développement des jeunes enfants dans des structures telles que les maternités, crèches, PMI, etc. Cette fiche métier vous donne toutes les informations dont vous avez besoin pour devenir puéricultrice.

Une puéricultrice est chargée de fournir des soins médicaux et de veiller au bon développement des jeunes enfants dans des lieux tels que les maternités, crèches, PMI, etc.

Elle s’occupe des tâches suivantes :

  • Assurer le suivi médical et le développement des jeunes enfants
  • Accompagner les familles dans l’éducation et le soin des enfants
  • Conseiller les parents sur l’hygiène et l’alimentation
  • Accompagner les enfants dans leur prise en charge médicale
  • Fournir des soins courants aux enfants
  • Veiller à l’hygiène et à la sécurité des enfants
  • Évaluer l’état de santé et le développement des enfants

Le salaire d’une puéricultrice débutante en fonction publique s’élève à 1.949€ brut + primes. Elle peut évoluer en fonction de l’expérience et des compétences. Une fois en poste, il est possible de se spécialiser et d’accéder à des postes à responsabilité, comme directrice d’établissement ou formatrice.

Le métier de puéricultrice requiert un diplôme d’État de Puériculture (DE). La formation est accessible après un BAC+2 et se déroule sur 2 ans (BAC+4). La formation est dispensée en partenariat avec un établissement sanitaire ou médico-social. Les cours sont donnés à l’université et en stage en milieu professionnel.

Que fait une Puéricultrice : missions, tâches et fonctions

Une puéricultrice est une infirmière ou, plus rarement, une sage-femme spécialisée dans le soin des jeunes enfants qu’ils soient malades ou en bonne santé. Elle apporte des soins médicaux, des actions de prévention et d’éducation auprès des parents pour assurer un bon développement de l’enfant. Elle participe également à l’organisation interne de la structure où elle travaille.

Quotidien d’une Puéricultrice

Les tâches dépendent de la structure où elle exerce.

  • Tâches de la puéricultrice en milieu hospitalier :

À l’hôpital, elle travaille en pédiatrie, néonatalité, réanimation, maternité, urgences et centre de rééducation. Elle a le statut d’infirmière, elle est donc responsable de dispenser des soins médicaux aux enfants.

Lorsqu’elle s’occupe des nouveau-nés, elle réalise le premier examen médical,  procède à la toilette et suit son régime alimentaire. Elle est également responsable de donner des soins aux prématurés.

En compagnie de la sage-femme, elle fournit des conseils aux parents : comment donner le bain, comment le nourrir et le changer, etc. Elle est le premier contact avec les parents. Elle répond à toutes leurs questions, les aide à prendre confiance et à assumer leur rôle de parent.

Lorsqu’elle s’occupe d’enfants malades, en pédiatrie ou en chirurgie infantile, elle leur procure des soins prescrits par les médecins : elle distribue les médicaments, pose les pansements, les perfusions, etc. Elle est en relation constante avec les parents qu’elle rassure et renseigne sur l’évolution des soins donnés à leur enfant.

  • Tâches de la puéricultrice dans un service de Protection Maternelle et Infantile (PMI) :

Une PMI est un établissement consacré aux soins des enfants de 0 à 6 ans. Il comprend des médecins, des sage-femmes et des infirmières puéricultrices. Les soins sont gratuits.

En PMI, une puéricultrice ne donne pas de soins, mais elle participe aux consultations avec le médecin. Elle accompagne les parents d’un 1er enfant dans l’apprentissage de leur rôle. Elle les guide sur les gestes à adopter pour s’occuper de leur bébé ou de leur enfant malade au quotidien. Son rôle est aussi d’écouter leurs appréhensions et leurs doutes, de répondre à leurs questions et de les rassurer.

Elle réalise des visites à domicile après l’accouchement et des bilans de santé en maternelle. Elle peut être responsable de suivre à domicile les enfants signalés par les services d’aide sociale à l’enfance ou de prendre en charge des enfants handicapés.

Enfin, elle s’occupe également des agréments des assistantes maternelles et de leur suivi. Elle effectue des visites et des contrôles réguliers chez l’assistante pour s’assurer de la conformité du domicile en termes de sécurité et d’hygiène. Elle lui donne des conseils et s’assure que les enfants gardés soient en sécurité.

    • Tâche de la puéricultrice en établissement de garde :

Le métier de puéricultrice peut s’exercer dans divers établissements tels que les hôpitaux, les crèches, les halte-garderie, les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) ou encore les associations. Elle peut être nommée directrice ou directrice adjointe d’une crèche ou halte-garderie et se charge alors de l’organisation, de l’encadrement des éducatrices et auxiliaires, de la gestion administrative et financière, de la sécurité et de l’hygiène de l’établissement. Elle est également l’interlocutrice privilégiée des parents et se concentre sur le développement de l’enfant, sans toutefois leur prodiguer de soins médicaux.

En milieu hospitalier, elle porte une blouse ou une tunique d’infirmière et dispose de tout le matériel nécessaire pour s’occuper des enfants. Dans une crèche, le port de la blouse est généralement demandé et l’employeur peut fournir une tenue uniforme. En PMI, elle porte une blouse par-dessus ses vêtements et reste en tenue de ville lorsqu’elle se déplace à domicile.

Les qualités essentielles nécessaires pour exercer ce métier sont l’amour des enfants, la patience, le calme, la pédagogie, le sens de l’écoute et l’attention, la dynamisme et la rigueur. Il est également nécessaire de savoir prendre du recul face à des cas de maltraitance ou de maladies graves sur de jeunes enfants.

Environ la moitié des 15.000 puéricultrices en France travaille en milieu hospitalier et la filière de la petite enfance est une des plus dynamiques en termes d’emploi. Il y a des recrutements réguliers et un concours sur titre avec épreuves est organisé par les Centres de Gestion (CDG) ou les collectivités locales non affiliées à un CDG pour intégrer la fonction publique territoriale. Le recrutement à l’hôpital se fait sur titre.Les diplômés peuvent postuler aux offres d’emploi proposées par les établissements de santé sans passer de tests. Les recrutements dans le secteur privé s’effectuent en réponse à une offre d’emploi ou par une candidature spontanée (CV + lettre d’embauche). Les horaires, conditions et temps de travail varient selon l’endroit où travaille la puéricultrice. En hôpital, elle effectue des horaires irréguliers (jour/nuit/3/8) et en PMI, elle travaille uniquement le jour (8h par jour du lundi au vendredi). Dans une crèche, ses journées peuvent être longues car elle doit gérer l’établissement, manager l’équipe et gérer les relations avec les parents. Les conditions de travail à l’hôpital peuvent être difficiles avec des horaires décalés et des enfants malades. Le manque de moyens peut provoquer un stress important chez le personnel.

Il est possible pour une puéricultrice de passer un concours interne pour changer de cadre d’emplois. Elle devra alors passer un examen pour accéder à un autre cadre d’emploi, en restant fonctionnaire. Elle pourra alors bénéficier d’une meilleure rémunération.

 

Formation de Puéricultrice Diplômée d’État (PDE)

Les 1.500 heures de formation peuvent être réalisées en 12, 24 ou 27 mois.

L’étudiante acquerra plusieurs unités d’enseignements théoriques et pratiques (650 h) :

  • Nourriture de l’enfant et de l’adolescent,
  • Enfant et adolescent avec handicap,
  • Psychologie de la famille et de l’enfant de la naissance à l’adolescence,
  • Législation professionnelle et droits de l’enfant et de la famille,
  • Maladies et symptômes,
  • Soins palliatifs et accompagnement des enfants et de leurs familles,
  • Communication et observation du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et de la famille,
  • Amélioration continue de la qualité,
  • Recherche en puériculture.

Elle s’inscrira également dans des travaux dirigés (140 h) et 5 stages (710 h) dans les services suivants :

  • maternité,
  • néonatalogie,
  • pédiatrie,
  • Protection Maternelle Infantile (PMI) et établissements d’accueil de jeunes enfants (crèche).

Le contrôle des connaissances se fera par le biais d’un contrôle continu (évaluations en stage) et de trois épreuves écrites :

  • la résolution d’un problème de soin sur le terrain, dans le secteur hospitalier ou extra-hospitalier (3h),
  • une action d’information en matière d’éducation pour la santé (1h),
  • l’élaboration d’un projet professionnel à présenter à l’oral (1h).

Les étudiantes qui réussissent obtiendront le diplôme d’État de puéricultrice.

Évolution professionnelle d’une Puéricultrice

Une puéricultrice fonctionnaire peut évoluer de plusieurs manières :

  • Gravir les échelons de son grade :

Elle devra rester entre 1 et 4 ans à chaque échelon avant d’être promue à l’étape suivante. La durée dépend de l’échelon.

  • Gravir les grades de son cadre d’emploi :

Lorsqu’elle a atteint un certain seuil d’ancienneté à son grade actuel (en échelon et en nombre d’années de service effectif), elle pourra faire une demande d’avancement au choix. Une commission évalue sa demande. Si elle rend un avis favorable, la puéricultrice est classée sur un tableau d’avancement par ordre de mérite. Elle est promue si son rang dans cette liste lui permet d’entrer dans le quota de promotion votée cette année-là.

Il est également possible, pour une puéricultrice avec moins d’ancienneté, de passer un examen professionnel. En cas de réussite, elle pourra à son tour faire une demande d’avancement au choix.

  • Passer un concours interne pour changer de cadre d’emplois :

Il est possible pour une puéricultrice de passer un concours interne pour changer de cadre d’emplois. Elle devra alors passer un examen pour accéder à un autre cadre d’emploi, en restant fonctionnaire. Elle pourra alors bénéficier d’une meilleure rémunération.

  • Un puéricultrice peut intégrer le groupe des cadres de santé pour exercer des fonctions de gestion et de direction. Dans un hôpital, elle pourrait s’occuper d’une pédiatrie. Elle peut également postuler pour un poste de directrice de crèche ou de coordinatrice petite enfance en gérant plusieurs établissements. Pour travailler en crèche, elle devra toutefois passer le concours de la fonction publique territoriale. Enfin, elle peut devenir formatrice de puéricultrice pour enseigner.

 

Pour devenir puéricultrice, il faut obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier ou de Sage-femme ou être inscrit en dernière année d’études dans l’un de ces deux cursus. La majorité des étudiantes puéricultrices viennent d’une formation d’infirmier (95%). Il est donc conseillé de s’orienter vers des études d’infirmier, moins sélectives et longues que celles de sage-femme.

Pour intégrer ce cursus, les bacheliers en formation initiale peuvent s’inscrire sur ParcourSup pour être sélectionnés sur dossier. Les adultes en reconversion peuvent intégrer le cursus en formation continue, à condition d’avoir au moins 3 ans de cotisation à un régime de protection sociale.

La formation d’infirmier se déroule sur 3 ans et comprend des enseignements théoriques et une formation clinique, avec 7 stages. Les candidats en formation continue doivent passer une pré-sélection comprenant un entretien oral et une épreuve écrite.

Une fois le DE d’Infirmier obtenu, il est possible de s’inscrire au concours d’admission dans un Institut de Formation pour Puéricultrice Diplômée d’État (IFPDE). Les épreuves d’admissibilité sont composées d’une réponse à 40 questions à choix multiple et 10 questions à réponses courtes et de tests psychotechniques, suivies d’un entretien oral. Les candidats les mieux notés sont admis dans la limite des places disponibles. Il est possible de se faire financer les frais de scolarité par le Région.

Quel est le salaire d’une Puéricultrice, son évolution de carrière

Combien gagne une Puéricultrice, rémunération, primes

La plupart des puéricultrices relèvent de la fonction publique et leur salaire est défini selon le grade et l’échelon de l’agent.

Le cadre des puéricultrices territoriales (catégorie A) se compose de 3 grades :

  • au grade de Puéricultrice de classe normale, elle touche entre 1.949€ (échelon 1) et 2.600€ (échelon 8) brut par mois,
  • au grade de Puéricultrice de classe supérieure, elle gagne entre 2.211€ (échelon 1) et 2.891€ (échelon 7) brut par mois,
  • au grade de Puéricultrice hors classe, elle est rémunérée entre 2.029€ (échelon 1) et 3.045€ (échelon 10) brut par mois.

Le cadre d’emploi des Infirmières Puéricultrice Diplômées d’État (IPDE) est constitué de 2 grades :

  • au grade d’Infirmière Puéricultrice grade 2, elle touche entre 1.949€ (échelon 1) et 2.891€ (échelon 10) brut par mois,
  • au grade d’Infirmière Puéricultrice grade 3, son salaire varie de 2.029€ (échelon 1) à 3.045€ (échelon 10) brut par mois.

Les salaires hors primes sont identiques pour les puéricultrices travaillant dans l’hôpital et celles travaillant en crèches ou en PMI (fonction publique territoriale).

Cependant, les primes et indemnités octroyées peuvent varier. Les puéricultrices à l’hôpital reçoivent un montant plus élevé de primes compensatoires pour les contraintes et les risques encourus. Elles peuvent notamment percevoir l’indemnité de sujétion spéciale (« prime des 13 heures ») d’environ 0,97€ par heure. Les puéricultrices territoriales bénéficient de primes communes à tous les fonctionnaires ainsi que de primes supplémentaires facultatives.

Les puéricultrices salariées dans le secteur privé sont mieux rémunérées que celles travaillant dans le secteur public.

Synonymes et métiers associés : assistante maternelle, auxiliaire puéricultrice, ATSEM, éducatrice de jeunes enfants, aide-soignante, infirmière.
Diplôme requis : Diplôme d’État (DE) de Puériculture (BAC+4).
Études en alternance : non.
Rémunération débutante : 1.949€ brut + primes dans la fonction publique.
Statut : salarié ou fonctionnaire (fonction publique hospitalière et territoriale).
Limite d’âge pour le recrutement : 18 ans au minimum.

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